Ouverture 2023
Le printemps, les oiseaux, les fleurs, la rivière et ces berges verdoyantes, les parfums... Quel plaisir de retrouver le bord des rivières !
Une ouverture tardive cette année, c'est d'ailleurs la première fois que je ne la fais pas début mars. Nouvelle vie oblige, toujours un truc à faire, et puis après il pleut, l'eau est trop marron, trop de vent etc... Bref ! Tout ça repousse ma première sortie au mois de mai. Cette après-midi là, j'ai deux heures, alors c'est parti. C'est sur l'Erre, un affluent de l'Huisne à quelques pas de la maison, que je décide de faire l'ouverture. Et quelle ouverture encore !
Je débute l'année sur un parcours qui n'adhère pas à l'EHGO, (la truite Préalienne) et que je ne connais pas. Je commence au toc, la rivière est chouette et s'y prête bien. Elle est vraiment jolie sur ce secteur, mais mis à part une truitelle d'une quinzaine de centimètres après une heure de pêche, pas le moindre "toc". pas le jour ou pas de poissons ? Mystère.
Je reprend la route pour descendre 3 kilomètres plus bas. La rivière y est différentes, plus large et plus profonde, je passe donc à la cuillère pour prospecter plus rapidement, on verra bien. j'accroche rapidement un beau poisson sous les frondaisons, juste le temps de réaliser qu'il semble être joli qu'il se décroche, fait chi...!
Sur le point de rentrer, c'est un peu déçu que je m'apprête à mettre fin à cette première sortie. Quand j’entends quelques mètres plus haut, ce qui semble être un gobage. Je m'approche doucement du poste, et j'aperçois entre deux eaux, une jolie fario d'environ 45 centimètres. J'envoie ma cuillère trois mètres plus haut et ramène doucement la ferraille à hauteur du poisson qui semble avoir disparu. Je tente un nouveau lancé dans la fosse, plus rien. Fait chi......!!! Aller, encore un lancé, rien ne suis mais au moment de sortir la cuillère de l'eau la belle vient me faire un refus en surface à m'en faire sursauter. Le palpitant s'active, je tente aussitôt un nouveau lancé, puis deux, puis trois, plus rien, je suis dégoûté. Si j'avais pris la canne à mouche...
Je vais la laisser tranquille 30 min et aller voir à quoi ressemble la rivière un peu plus haut. À mon retour la belle est de nouveau en poste. Cool !! On se calme et remonte un hameçon en direct pour y enfiler le plus joli ver de terre de la boite, cette fois-ci on va la jouer plus fine. Une clope le temps d'observer un peu son comportement et c'est parti. Lancé un mètre en amont dans la veine d'eau, le ver lui arrive servi sur un plateau et elle le gobe sans la moindre hésitation, ferrage instantané, pendue, c'est parti !
La voici quelques minutes plus tard après une jolie baston, prise à vue, un régale. Quelques photos de ce magnifique géniteur avant de le laisser rejoindre sa niche. Yes......!! La saison est lancée, maintenant je peux rentrer. Elle était active en surface, c'est décidé, la prochaine sortie se fera au fouet.
Quelques jours plus tard :
Nous voici de nouveau au bord de l'eau, mais cette fois ci en seconde catégorie, sur les rives de l'Huisne. Cannes à mouches à la main, le gobage de la semaine passée a nourri l'espoir d'y apercevoir quelques poissons actifs en surface. C'est l'ouverture de l'ombre.
Du vent, et aucune activité en surface, mise à part cette petite truite d'environ 20-25 centimètres que l'on pensait un peu plus grosse. Prise sur une émergente de mai, Bien joué mon dédé.
Je passe donc en nymphe au fil, pour espérer toucher quelques poissons. Et même si ce satané vent du nord casse les dérives, je prend quelques chevesnes et jeunes ombres d'environ 20-25 centimètres. Ça fait plaisir à voir, après le monstre de fin de saison passée, la relève semble être là.
C'est toujours agréable de capturer un ombre, surtout quand il se fait de plus en plus rare. Mais le pic émotionnel de l'après-midi arrive après, quand je réalise avoir ferré un barbeau hors concours depuis la berge. Fish on ! Comme dis Cyril Chauquet...
Je vous laisse imaginer le défi en 12 centièmes en plein courant. Autant vous dire que je ne faisait pas le Mariole avec ce monstre au bout de la ligne, mettant le carbone de ma 9'6 #3 à rude épreuve. Le poisson est puissant et le combat interminable.
Je n'ai pas encore mesurer la canne mais je pense que le pépère ne dois pas être loin du mètre. Une baston de dingue pour un poisson magnifique. C'est pour ce genre de moment que j'aime aller en seconde catégorie, quand les truites sont planquées, il y a toujours moyen de trouver un peu d'adrénaline, et de s'offrir un souvenir de plus.
A bientôt au bord de l'eau !