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PMNVS Perche Nature
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PMNVS Perche Nature a pour but de partager en images les différents trésors sauvages du perche. Dans une approche liée à la Pêche à la Mouche.
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cormoran

 

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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Cormoran (série télévisée).

Les Phalacrocoracidae sont une famille d'oiseaux aquatiques constituée de 3 genres et de 36 espèces vivantes. Cette famille est celle des oiseaux de mer connus sous le nom de cormorans. Il s'agit d'un groupe très homogène, tant pour ce qui concerne la morphologie que le régime alimentaire piscivore, ou les mœurs générales. Pour cette raison, les 36 espèces de cormorans sont le plus souvent réunies dans un genre unique, le genre Phalacrocorax éponyme de la famille.

Classification

En dépit d'études récentes préconisant la distinction de trois genres (Microcarbo, Phalacrocorax et Leucocarbo)[1], toutes les listes internationales actuelles — à l'exception de celle du Congrès ornithologique international qui valide cette recommandation — ne reconnaissent que le genre Phalacrocorax. Antérieurement, les classifications ont reconnu les genres Nannopterum (pour Nannopterum harrisi, maintenant le Cormoran aptère) et Leucocarbo (pour Leucocarbo atriceps, le Cormoran impérial).

Description

Ce sont des oiseaux aquatiques, de taille moyenne à grande (de 45 à 100 cm), au corps allongé, au long cou et au bec puissant et crochu. Les cormorans arborent généralement un plumage noir et un long cou flexible. Ils pèsent de 1,5 à 3,5 kilogrammes.

Plumage et perméabilité
Cormoran déployant ses ailes.

Le plumage du cormoran est partiellement perméable, du fait que les trois quarts de la surface de sa plume (la partie la plus externe) ne comportent pas de crochets sur les barbules, rendant celles-ci libres et perméables. Cette propriété lui permet de dépenser moins d'énergie pour plonger, car moins d'air est emmagasiné dans son plumage que chez les autres oiseaux aquatiques[2], le rendant ainsi plus lourd.

Contrairement à une croyance répandue, sa position avec ses ailes déployées à la sortie de l'eau ne lui sert pas à sécher ces dernières, car l'eau sort aussi vite de son plumage qu'elle y a pénétré.[réf. souhaitée] Cette posture lui sert à exposer son bol alimentaire au Soleil et ainsi favoriser sa digestion, compensant ainsi une partie de la perte d'énergie occasionnée par son plongeon dans l'eau froide[2].

Comportement

Envol

En surface, il nage avec le corps très enfoncé, de sorte que, de loin, on ne voit dépasser que son cou. Très à l'aise sous l'eau, il peut nager en apnée jusqu'à une quarantaine de mètres de profondeur pendant plus de deux minutes, mais en général, il n'excède pas les dix mètres pour des plongeons d'une trentaine de secondes.

Il se déplace alors avec vélocité et manque très souvent ses proies : les poissons, aussi bien de mer que d'eau douce. La Loi autorise en France l'abattage par des personnes accréditées de 32 000 Grands Cormorans. Mais cela n'influe en rien sur le nombre d'oiseaux, qui se stabilise naturellement.

Habitat

Cosmopolites, avec la plus grande diversité en régions tropicales, tempérées, observables même en régions australes (Terre de Feu), en arctique et en antarctique, les cormorans fréquentent les étendues d'eau libre, à la fois sur les côtes et à l'intérieur des terres.

Les espèces les plus courantes en France sont le Grand Cormoran, une espèce marine que l'on retrouve également sur les fleuves, rivières et plans d'eau à l'intérieur des terres, et le cormoran huppé qui est une espèce exclusivement marine. À l'exception de quelques espèces pélagiques, le cormoran ne fréquente pas la haute mer et vit en général le long des côtes rocheuses et des falaises. On le retrouve sur presque tous les continents, à l'exception de l'Amérique du Sud. Néanmoins, certaines espèces sont en voie de disparition ou protégées.

Sa grande diversité d'habitat l'oblige à s'adapter, mais c'est son comportement qui change et non sa physiologie (il ne baisse pas sa température corporelle). Ainsi, le Grand Cormoran vivant au Groenland mange deux fois plus en hiver que celui vivant en Normandie. Les cormorans réussissent également la prouesse de pêcher dans des eaux obscures, ce qui laisse planer des questions concernant d'éventuels moyens de détection autres que visuels.

Domestication

Article détaillé : Pêche au cormoran.
Un cormoran au cou cerclé et dressé pour la pêche sur le Lac Erhai près de Dali dans le Yunnan en Chine
Cormoran apprivoisé et utilisé pour la pêche. Film vidéo (10s) pris au lac Erhai, en Chine

Principalement en Asie (comme en Chine et au Japon), il est domestiqué et utilisé pour la pêche en eaux douce depuis plusieurs siècles (depuis 1 300 ans au Japon). On lui place un anneau d'étranglement sur le cou afin d'éviter qu'il ingère le poisson. Une fois attrapé un poisson, il est dressé pour revenir vers son maître, pour lui retirer le poisson qu'il a dans la gorge. Contrairement à la Chine, où les cormorans sont libres, au Japon il est attaché par une ficelle sur laquelle le maître cormoran tire pour faire revenir son animal.

Alors que cette technique est toujours utilisée pour la pêche en Chine, au Japon elle n'est plus qu'une attraction touristique, comme dans la ville de Gifu dans la préfecture du même nom où elle se déroule de mai à octobre. Pendant longtemps, la pêche aux cormorans a été une activité importante au Japon, comme le soulignent les nombreuses allusions dans les idéogrammes utilisés dans les noms de familles et certaines expressions.

Étymologie

Le terme « cormoran » vient du vieux français corp, le corbeau et marenc, marin (de mer). L'évolution de ces termes a donné cormareng au XIIe siècle, puis cormaran au XIIIe siècle. Historiquement, ces oiseaux ont également été connus sous le nom de « corbeaux d'eau »[3].
« Phalacrocorax » vient de la fusion de deux termes grecs : « korax », le corbeau et « phalakros », chauve[4].

Liste des espèces

D'après la classification de référence (version 2.9, 2011) du Congrès ornithologique international (par ordre phylogénique) :

Parmi celles-ci, une espèce est éteinte :

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